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Pêche aux poissons appâts: la CAQ moderniserait la réglementation

La décision du gouvernement libéral de mettre fin à la pêche aux poissons appâts au Québec met à mal l’industrie de la pêche blanche, qui joue un rôle essentiel pour le développement économique de nos régions.

C'est ce qu'estime le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec (CAQ), Mathieu Lemay. Il a déclaré cette position dimanche dernier lors d’un rassemblement de représentants de l’industrie dans une pourvoirie de L’Île-Perrot.

Appuyé par de plusieurs pêcheurs sportifs, M. Lemay dénonce la décision du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, d’interdire depuis le 1er avril dernier la pêche aux poissons appâts. 

Le représentant caquiste a convenu qu’il faut en faire plus pour contrer la propagation d’espèces envahissantes dans nos écosystèmes, comme la carpe asiatique. Toutefois, ce n’est pas en mettant fin unilatéralement à la pêche aux poissons appâts vivants que l’on redorera cette industrie, aux prises avec des permis de pêche en chute libre depuis plusieurs années.

Au lieu de consulter, d’échanger et de travailler de pair avec les acteurs de cette industrie, le gouvernement Couillard a imposé une décision qui a des impacts réels et négatifs pour des centaines de Québécois qui vivent et profitent de la pêche hivernale.

Selon Mathieu Lemay, un gouvernement de la CAQ prendra le temps de rencontrer l’industrie de la pêche aux poissons-appâts, dans le but de moderniser la règlementation et d’assurer les meilleures pratiques environnementales.

Un ministre à la pêche au coupable

« Le gouvernement libéral manque d’écoute. Il n’est pas allé à la rencontre des travailleurs sur le terrain. Le ministre Blanchette est allé à la pêche au coupable et a pointé injustement du doigt l’industrie de la pêche au mené, alors que plusieurs autres facteurs sont à prendre en considération. Son interdiction a des conséquences majeures. Ce sont des emplois, des centres touristiques, des villages de pêche et de nombreux commerces qui dépendent de cette industrie. Le ministre doit entamer au plus vite un dialogue avec l’industrie », indique M. Lemay dans un communiqué. 

En bref, selon la CAQ :

  •   La décision du gouvernement libéral d’interdire la pêche aux poissons-appâts vivants partout au Québec est irréfléchie et a des impacts négatifs pour nos régions
  •   L’industrie de la pêche blanche est un pilier pour l’économie du Québec, avec plus de 30 millions de dollars de retombées économiques par année et le maintien de 300 emplois
  •   À travers le Québec, ce sont plus de 200 000 Québécois adeptes de la pêche hivernale qui sont pénalisés par cette interdiction

« Le gouvernement libéral ne réalise pas l’impact qu’a l’interdiction de la pêche au mené vivant pour les travailleurs, les commerçants, mais aussi les milliers de Québécois qui partagent cette passion en famille. Nous sommes prêts à collaborer, à discuter pour trouver des solutions, mais le gouvernement libéral refuse de nous entendre. Nous sommes très inquiets », explique la propriétaire du commerce Le Paradis du Pêcheur à Saint-Eustache, Annick Sabetta. 

Source: CAQ

Auteur : Rendez-Vous Nature

Catégorie : Pêche

Publié le : 2018-02-26 16:20:36