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Des techniques efficaces pour contrer l'utilisation des appâts vivants

Malgré l’interdiction d’utiliser des appâts vivants, des techniques de pêche alternative existent et sont efficaces pour assurer des sorties fructueuses pour les amateurs au cours de l'hiver.

Comme le rapporte le quotidien La Voix de l'Est, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a testé au cours de la dernière semaine différents appâts dans la baie Missisquoi, situé dans la partie nord du lac Champlain, en Estrie. 

Le journaliste Michel Laliberté écrit que des pêcheurs bénévoles ont accroché au bout des lignes de leurs brimbales des menés morts (congelés ou dans l’huile), des vers rouges et des vers de terre en guise d’appâts. Ils utilisaient aussi au bout de leurs dandinettes des asticots.

Les résultats sont encourageants, indique Yves Paradis, biologiste au MFFP et coordonateur du projet. Selon le quotidien, les huit pêcheurs qui font partie du projet de recherche ont capturé 209 perchaudes mardi dernier. « Il y a de belles pêches à faire, même sans appâts vivants », affirme M. Paradis. 

Réduire les risques d’introduction d’espèces envahissantes

Le recours aux appâts vivants est prohibé depuis le 1er avril dernier dans les zones de pêche 7, 8, 21 et 25. Celles-ci couvrent l’ensemble du fleuve Saint-Laurent jusque dans son estuaire, ainsi que les rivières des Outaouais, Richelieu et la baie Missisquoi.

L’interdiction des appâts vivants vise à réduire les risques d’introduction d’espèces envahissantes dans des cours d’eau, souligne Yves Paradis en entrevue à La Voix de l’Est. 

Des tests d’appâts alternatifs, toujours avec le concours de pêcheurs bénévoles, ont été menés par la MFFP en janvier et février dans les lacs Saint-Louis, près de Montréal, et Saint-Pierre, près de Trois-Rivières.

Malgré des resserrements de la réglementation sur la pêche sportive et commerciale au Québec depuis les années 80, des espèces envahissantes continuent de se retrouver dans les lacs et rivières. L’utilisation d’espèces non indigènes comme appâts vivants pour la pêche explique que des poissons comme la carpe de roseau, le gardon rouge et la tanche, des poissons provenant respectivement d’Asie, d’Europe et d’Allemagne, sont signalés dans nos cours d’eau, indique M. Paradis.

Un commerce difficile à contrôler

Au cœur du problème : le commerce des appâts vivants, « C’est vraiment difficile à contrôler. Le gardon rouge, qui est une espèce envahissante, ressemble au mené jaune qui est une espèce indigène que beaucoup de pêcheurs utilisent. Quand vous en avez une chaudière pleine, c’est impossible de les trier. », dit M. Paradis.

Pour lire l'article complet, cliquez sur ce lien: https://www.lavoixdelest.ca/actualites/la-faune-teste-des-appats-alternatifs-b1cc430295ae8e48e64d5e250012be04

Source: La Voix de l'Est

Auteur : Rendez-Vous Nature

Catégorie : Pêche

Publié le : 2018-02-24 13:09:06