Même si nous avons eu de la neige, la patience est toujours de mise

« Il est parfaitement normal que les motoneigistes aient hâte de se retrouver dans les sentiers, explique le directeur des relations externes et des projets spéciaux à la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Michel Garneau. Toutefois, avant de faire quoi que ce soit, le meilleur indicateur à consulter, c’est la carte interactive sur le site de la Fédération (fcmq.qc.ca). Lorsque les sentiers sont ouverts, c’est indiqué sur la carte. »

 

Pour cet expert, il faut toujours être conscient qu’en début de saison, une grande prudence s’impose.

« Il y a trois raisons principales pour lesquelles il faut être patient. La première, c’est pour sa propre sécurité. La deuxième, c’est pour éviter les bris mécaniques parce que l’on ne peut pas voir les souches, les roches ou autres obstacles. On peut facilement se retrouver avec des problèmes comme les pénuries de pièces, qui feront en sorte que l’on va perdre sa motoneige pour plusieurs semaines. Enfin, c’est la question de laisser les clubs effectuer leur travail et le respect des propriétaires fonciers », explique Michel Garneau.

LA NEIGE

La présence de la neige ne signifie pas nécessairement que la saison est commencée.

« Les gens pensent que parce qu’il y a de la neige, ils peuvent rouler en motoneige, ce qui n’est pas le cas automatiquement. Il faut s’assurer que la signalisation a été installée. Aussi, les clubs doivent, dans un premier temps, passer avec les surfaceuses pour taper la neige afin de permettre à la gelée de pénétrer dans le sol », poursuit-il.

« Le froid, en pénétrant dans le sol, va permettre de garder les sentiers ouverts plus longtemps au printemps. Les gens ne doivent jamais oublier que les bénévoles des clubs sont des motoneigistes et qu’ils ne veulent surtout pas retarder l’ouverture de leurs sentiers. Dès qu’ils le pourront, croyez-moi, ça sera indiqué sur la carte. »

La blancheur de la neige qui s’étend à perte de vue peut d’ailleurs devenir un piège.

« La neige cache tout. Les obstacles que la neige cache peuvent faire en sorte que si quelqu’un est trop pressé pour sortir, il se retrouve avec des problèmes mécaniques importants, sans oublier les blessures possibles », met en garde l’expert.

Michel Garneau tenait aussi à rappeler de ne pas s’aventurer sur les plans d’eau.

« Chaque année, on le répète. Il ne faut pas aller sur un cours d’eau ou un lac, sans avoir vérifié l’épaisseur de la glace. Idéalement, je conseille aux motoneigistes de ne pas s’aventurer sur un lac ou un cours d’eau, s’il n’y a pas de sentiers balisés », clame M. Garneau. 

Il rappelle aussi l’importance de respecter l’environnement.

LA PRÉVENTE

La période de la prévente des droits d’accès au rabais va se terminer samedi en soirée.

« C’est une occasion idéale pour les gens de pouvoir épargner des sous en se procurant leur droit d’accès durant cette période. Dans les faits, ils vont économiser 90 $ en ne payant que 440 $ au lieu des 530 $ après la date butoir. Les sommes d’argent recueillies durant la prévente vont servir en grande partie à aider les clubs qui ont des dépenses fixes importantes en début de saison, pour mettre la machine en marche », explique Michel Garneau. 

« Si les clubs n’ont pas les moyens financiers de faire les investissements nécessaires pour assurer des réparations de pont ou autres, les sentiers vont tarder à ouvrir. En achetant le droit d’accès en prévente, tout le monde en sort gagnant », conclut-il.